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Les sites et monuments remarqués dans « Sissonne »

L'église de Sissonne

 

 

 

Quatrième chapitre : Fin XIXème début du XXème siècle

Continuation

1899

Août 16 : on commence le repavage du grand carré de l'église en dessin céramique. Le montant de la dépense s'élevant à la somme de 2 250 francs est payé par le produit d'une souscription de 1 800 francs et le reste par les deniers de la fabrique. Ces travaux mirent à découvert un beau fragment de frise ayant appartenu à la primitive église.
Octobre 5 : le conseil municipal réunit en cession ordinaire vote les fonds nécessaires pour exécuter les filets de base des colonnes de l'église, travaux ajournés lors de la construction de la nef par mesure de prudence.

1900

Mars 10 : les ouvriers ont terminé ces travaux qui ajoutent un cachet nouveau et complètent la restauration intérieure( ajout dans la marge : frise des colonnes).
La dépense qui se monte à 850 francs est payée par la commune sur les 1 900 francs restant en boni des crédits affectés à la restauration de l'église.
1er novembre : Monsieur le doyen qui a l'intention de chauffer l'église quête lui-même aux offices de ce jour. Le produit de ces quêtes se montent à cent et quelques francs.

1901

25 janvier, samedi : le conseil de fabrique décide l'enlèvement des boiseries qui entourent le choeur et les chapelles latérales. Ces lambris posés il y a une soixantaine d'années étaient une simple menuiserie en bois de chêne peinte en marron d'un aspect dur et peu en rapport avec le style de l'église restaurée.
Le surlendemain les ouvriers effectuaient le dit enlèvement et l'on fut étonné de la quantité de menus matériaux qui s'étaient emmagasinés derrière la menuiserie pendant les importantes restaurations que cette partie de l'église a subi ces derniers temps.
On observa aussi que dans les angles du côté gauche de l'abside les murs étaient noircis et les pierres calcinées, ce qui indiquerait que dans les temps de guerre l'église aurait servi de campement et ses angles de feux de bivouac.
Pierre commémorative
Le déblaiement mit aussi à jour une pierre commémorative incrustée dans le mur gauche de la chapelle du sacré coeur autrefois chapelle des seigneurs de Sissonne. Cette pierre porte cette inscription :

CAROLVS DEI GRA SVESSON
EPVS. MILL° QVIN°. SEP.....
NICOLAS DE ROVCY SEIG. DE
SISSONNE
PREMIER IOVR APVRIL 1573
L'inscription latine se traduit ainsi :
Charles par la grâce de Dieu,
évêque(episcopus) de Soissons 1573.
Nicolas de Roucy seigneur de
Sissonne
Premier jour avril 1573

 


Charles était l'oncle de Nicolas de Roucy qui fit construire le 2ème château de Sissonne et dont l'évêque de Soissons vint poser la première pierre le 1 er avril 1573 (Mémorial de Sissonne).
La découverte de cette plaque échappée à la destruction révolutionnaire de 1793 nous porte à parler ici de cet évêque. Bien que le mémorial de Sissonne n'en fasse pas mention, il touche de trop près à notre église pour ne pas lui consacrer au moins une biographie.

Charles de Roucy Sissonne est né au château de Sissonne en 1515, cinquième enfant de Louis de Roucy et de Jeanne de Blécourt. Il était frère de Jeachim de Roucy seigneur de Sainte-Preuve, gouverneur de Soissons en même temps que son frère en était évêque. De bonne heure son bon coeur, son intelligence et sa piété précoce le prédestina à l'état ecclésiastique. Il fit de solides études et en 1540 nous le trouvons chanoine à Laon, abbé commanditaire de Valeroy, de Beaulieu et maître de l'oratoire du Roy. Nommé au siège épiscopal de Soissons le 15 décembre 1558 ( le 80 ème qui occupa ce siège) il se fit sacré à paris au mois de janvier 1559 mais ne prit possession que le 7 mai 1560. nous lisons dans les annales du diocèse de Soissons par l'abbé Pêcheur, tome 5, que cet évêque fut un prélat éminant à la hauteur des difficultés de son temps. Il reforma la discipline ecclésiastique dans son diocèse, y consacra sa fortune personnelle et les revenus de sa charge à restaurer et reconstruire les églises que les guerres de religion avaient détruites. Sa charité n'était pas moins tendre pour les pauvres dont il s'efforçait de soulager les misères. Sa prudence et son esprit surent éviter à sa ville épiscopale bien des calamités. D'après l'auteur dont nous puisons ces renseignements il avait un grand empire sur le démon ; nous avons sous les yeux des exorcismes de possédés d'un effet vraiment miraculeux. L'évêque de Soissons assista avec son métropolitain de Reims au concile de Trente en 1563, et plus tard au concile provincial. Au mois de septembre 1583, il présida en habits sacerdotaux une procession dite procession blanche qui partie de Soissons devait passer par Laon et de là se rendre à N D de Liesse. C'est peut être pour se joindre à ce pèlerinage qu'un pèlerin des ardennes habillé de tout de blanc tomba malade en passant à Sissonne et décéda quelques jours après à l'hôpital du lieu (mémorial de Sissonne). Le 18 novembre 1576 l'évêque de Soissons avait déposé dans la tombe son frère Joachim gouverneur de la ville dont l'auteur des annales relèvent également les hautes qualités. Son coeur fut conservé à la cathédrale en face de la chaise à prêche et son corps transporté à Sissonne pour être inhumé dans le choeur de l'église que sa famille avait réédifié.
Quand à l'évêque Charles de Roucy il tomba malade à la suite d'un voyage qu'il fit à Paris et sentant son heure approcher il fit son testament, légua sa chapelle à la cathédrale ainsi que sa crosse, ses vases sacrés (calice, burette) le tout en vermeil et expira en odeur de sainteté à l'âge de 70 ans (à Septmonts, dalle commémorative) le 6 octobre 1585, pleuré de tout son clergé. Ayant tout donné et mourant pauvre, il voulut être enterré sans pompe dans le sanctuaire de la cathédrale, auprès du trône principal qu'il avait occupé pendant 28 ans.

2 février : l'enlèvement des boiseries ayant nécessité le replâtrage des murs, il est regrettable que les ressources n'ont pas permis au moins pour le sanctuaire qui paraît nu, la construction des arcaturesUne arcature désigne une série d'arcades de petite dimension. Elle peut être à claire-voie, ou aveugle lorsque il s'agit d'ouvertures simulées ou au fond muré. comme dans les chapelles du transept.

1902

16 avril : 3 ème visite de monseigneur Derammecourt qui vient confirmer les enfants de Sissonne, Boncourt, Lappion, La Selve et Nizy-le-Comte. C'est la première fois que les enfants sont admis à la confirmation avant leur première communion. Monseigneur couche 2 nuits au presbytère. Pendant son séjour à Sissonne il appuie de son adhésion le projet de construction des arcatures du sanctuaire dont la solution est résolue par une généreuse proposition de Monsieur le doyen.
5 octobre- Fête du rosaire ; bénédiction du calvaire historique de la vieille ville remis à neuf. Une croix en fer légué par feu M et Mme Bouché remplace une croix de bois vermoulue. Une inscription nouvellement gravée sur la pierre en rappel la date.

1903

Juillet : construction des arcatures du sanctuaire dont la dépense supportée moitié par la fabrique et moitié par un don manuel des héritiers Prospère Turpin s'élève à environ 1 200 francs.
Les arcatures du choeur
On profite de la présence de l'ouvrier pour restaurer les colonnes des chapelles latérales. Le grattage met à nu les armoiries du seigneur de Roucy qu'un badigeon avait fait disparaître à la Révolution.
Armoiries des seigneurs de Roucy

1905

1er mai : dans presque toutes les communes de France on fait signer une pétition tendant au maintien du concordat et contre le projet de loi de la Séparation de l'Eglise et de l'Etat en discussion à la chambre. Toutes personnes ayant plus de 21 ans sont admises à y participer. On recueille à Sissonne près de 500 signatures.
10 octobre : promulgation de la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat.

1906

5 février : notification par la gendarmerie à M le doyen et à M Laurent président du conseil de fabrique de l'inventaire de la mense curaleLa mense (du latin mensa, table, repas, d'où ce qui sert à nourrir) est le nom du revenu ecclésiastique attribué soit à l'évêque ou à l'abbé (mense épiscopale ou abbatiale), soit aux chanoines ou aux moines (mense capitulaire ou conventuelle). La mense est habituellement un patrimoine foncier dont les revenus servent à l'entretien de son ou de ses titulaires (évêque, abbé, chanoines, etc). (source Wikipedia) et du mobilier de l'Eglise par M l'Inspecteur de l'enregistrement et des domaines fixé au 15 février.
15 février : M le doyen et le président de la fabrique, entouré de son conseil reçoivent à la sacristie l'Inspecteur, le maire et deux témoins.
M le doyen tant qu'en son nom qu'en celui de son conseil lit une protestation très énergique déclarant refuser tout acquiescement à l'opération qui va avoir lieu, et demande en outre que la dite protestation soit annexée au procès verbal.
Enfin le président de fabrique produit un état détaillé par lequel il justifie que la part contributive de la fabrique dans la restauration de l'église tant de ses deniers que des souscriptions recueillies par elle se monte à (illisible).
Cet état fut également joint au procès verbal.
L'agent déclare que tout ce qui est scellé dans les murs, tout ce qui touche au sol, les autels, les fonds baptismaux et même les cloches sont immeubles par destination et reste comme l'église elle-même la propriété de la commune et comme conséquence ne donne lieu à aucune estimation. Cette opération n'a donné lieu à Sissonne à aucune manifestation populaire.
19 août : dimanche, M le doyen lit en chaire la lettre encyclique de Pie X qui condamne les associations cultuelles telle que les enjoint le gouvernement français comme antireligieux et attentatoire à la liberté du culte. Il engage le clergé et les fidèles à s'unir dans un même esprit d'obéissance pour lutter contre les difficultés des temps. Dans ce but une nouvelle convocation pour la réunion générale des Evêques de France aura lieu prochainement.
3 septembre : lecture en choeur d'une lettre collective des évêques de France par laquelle ils se déclarent unis dans un même esprit de soumission et d'obéissance à la lettre encyclique du Saint Père.
12 septembre : terme de rigueur où la loi de séparation entre en exécution ; les conseils de fabrique n'étant plus reconnus légalement ont dû rendre leurs comptes. Celui de la paroisse réuni le 9 précédent ont arrêté le compte administratif et de gestion jusqu'à cette date après quoi il donne quittance et décharge de sa caisse au trésorier. Il résultait que ce compte soldait par un boni de 184 fr sur lequel par une délibération il fut voté à M le doyen une somme de 180 francs comme indemnité de traitement supprimée. Les 4 francs restant furent dépensés dans l'armoire à 3 clés avec les feuilles de budget, des comptes de gestion et des mémoires à l'appui ainsi que du livre à souche. Dans une délibération finale qui relate ces faits, le conseil de fabrique proteste contre la loi qui le dissout et regrette ne pouvoir désormais prêter leur dévoué concours à la gestion des affaires de l'église.
Immédiatement et d'après les instructions de M le chanoine capitulaire (l'évêché étant vacant) deux témoins se composant du président et du trésorier du conseil procédèrent à la reconnaissance des reliques de l'Eglise se composant :
1 ) de petites reliques de Saint Roch et de Saint Martin contenu dans de petits médaillons qu'ils ont enlevés et recueillis dans de petits paquets scellés à la cire et marqués sceau de M le doyen.
2 ) de deux grandes reliques contenues dans des reliquaires antiques en bois doré se composant de deux fémurs entiers très bien conservés de Saint Honorat et de Saint Clémentien martyre. Dans une des châsses ils ont trouvé l'authentique sur parchemin qui mentionnait qu'en 1769 Monseigneur de Larochechouart évêque cardinal de Laon avait reconnu ces ossements comme authentique à cette date à Paris. Ces belles reliques auraient été données par Montreuil-sous-Laon qui les aurait reçu des catacombes de Rome.
Ces reliques ayant été recueillies sur leur coussin de soie rouge furent également enveloppées de papier noué sous bande sur laquelle fut apposé aussi le cachet en cire et le sceau de M le doyen. Le tout fut renfermé dans un caisson cloué et déposé en lieu sûr (dans les combes de la chapelle Saint Roch de l'église).
Le 14 octobre, M le doyen, M M Laurent, ex-président, et Fouan, ex-trésorier du conseil de fabrique reçoivent du préfet par l'intermédiaire de la gendarmerie notification qu'à défaut de déclaration le receveur des domaines se présentera après lettres recommandées afin d'opérer le séquestre du mobilier de l'église.
Jusque là la persécution religieuse était déguisée. Elle entre maintenant dans sa période violente et arbitraire. Le courrier du pape fut saisi à la frontière et l'audiencier de la nonciature à Paris appréhendé et conduit par la police à la frontière. Tous les évêques quittent leur palais et les curés menacés d'être expulsés de leur presbytère. C'est à brève échéance la fermeture des églises en attendant peut-être leur désaffection.
Dimanche 16 : menace de procès pour les ecclésiastiques qui diraient la messe ce jour-là n'ayant fait aucune déclaration. M le doyen chante la messe quand même. L'assistance des fidèles est plus nombreuse que de coutume ; il n'y eut aucun incident à Sissonne, de répression judiciaire.

En 1907

les dimanches de mai nous faisons une quête à domicile pour les besoins du culte laquelle fut ordonnée par toute la France par les évêques par suite de la suppression du budget des cultes. Cette quête assez comprise des paroissiens ne produisit guère que 800 francs somme relativement inférieure eut égard au nombre des habitants. Cette contribution qui sera annuelle est une nouvelle charge imposée aux catholiques.
Le dimanche 2 juin, mois du sacré coeur, en la fête du Très Saint Sacrement, des enfants de choeur et le sacristain remarquent dans l'ostensoir exposé à la messe des traits, une figure qui apparaissait et disparaissait momentanément. Ils en firent part à M le doyen qui se promis de l'examiner à vespre si le fait se représentait. En effet avant le Magnificat M le doyen tout ému vint me trouver à mon banc et me dit que des choses extraordinaires qu'il ne pouvait définir apparaissait dans l'hostie de l'ostensoir et me pria d'aller m'en rendre compte moi-même. M'étant avancé jusqu'à la balustrade je ne vis rien d'anormal et pas plus au pied de l'autel. En ayant gravi les degrés je vis bientôt ressortir de l'hostie une tache bien plus blanche qu'elle et de circonférence d'une hostie de communion et dans laquelle se dessinèrent des traits d'une douceur incommensurable semblable à la face d'un sacré coeur. En regagnant ma place les assistants qui ignoraient le fait remarquèrent cependant mon émotion par la décomposition de mon visage, ont-ils dit.
D'une petite enquête je me suis livré après l'office, il résulte que les enfants et plus particulièrement le sacristain qui ont vu sont d'accord pour affirmer leur vision et même la couleur de la barbe et les mouvements des yeux. On peut donc croire que cette apparition tient du miracle puisque nulle hypothèse humaine ne peut l'expliquer.

1908

On s'est souvent demandé ce qu'était devenu les anciennes pierres tremblantes qui autrefois dallaient la nef de l'église. Or d'après une lettre authentique que j'ai sous la main et adressée en 1793 par M de Béthune à M Pierlot son correspondant à Sissonne il résulte que cette année celui-ci envoya ces dites pierres enlevées par la législation fanatique de l'époque à Béthune qui servirent à daller la chapelle du château qu'il faisait construire en cette ville lieu de sa résidence d'alors.
20 mars : par suite de la séparation de l'Eglise et de l'Etat les anciennes fabriques étant supprimées, pour les remplacer Monseigneur Pichenard de Soissons établit dans chaque paroisse une commission chargée du contrôle de l'Eglise en ce qui concerne les comptes dont M les curés étaient les seuls administrateurs. A Sissonne Messieurs les anciens membres de fabrique acceptent cette mission.

Par suite d'un accident de voiture M le doyen devient de plus en plus impotent et le ministère malgré son courage commença à en souffrir.

1909

Dimanche 18 juillet : par suite M le doyen préoccupé par cet état est d'accord avec M l'abbé Turpin originaire de Sissonne lequel pour des raisons de famille avait quitté le ministère paroissial (étant curé de Neufchatel) rentre dans le diocèse pour seconder comme vicaire M le doyen lequel lui concède presque tous les bénéfices du culte réservant seulement son titre de doyen. Cette combinaison ayant reçu l'adhésion de l'évêché fut favorablement accueillie par la population de Sissonne.

1910

29 juillet : M Letuppe maire jusqu'ici tolérant fit de suite sentir son ressentiment de l'échec qu'il subit aux élections générales. Après avoir enlevé au profit de son bureau de bienfaisance les 350 francs de rente de l'église il veut la ruiner en s'opposant à la rentrée des indemnités que les habitants donnent volontiers pour leur place d'église. Si cette mesure radicale satisfait ses partisans elle est sévèrement jugée par la bonne partie de la population qui laisse à son auteur toute la responsabilité de ses conséquences qui ne peut que diviser le pays.
9 août : monsieur le doyen Hasard accédant au désir de Monseigneur donne sa démission de doyen de Sissonne pour cause d'infirmités. Ne trouvant aucune maison convenable à Sissonne il se retire à Liesse.
25 septembre : installation de M le doyen Laruelle par M l'archiprêtre de Laon. Il est reçu à la porte de l'église par M Laurent président de la commission de contrôle qui lui adressa quelques paroles de bienvenue auxquelles M le doyen répondit. Celui-ci était curé d'Origny-en -Thiérache importante paroisse de l'archiprêtré de Vervins.

1911

Après sept mois d'habitation à liesse Monsieur le doyen Hasard décède le mardi saint 11 avril. Sur son désir l'inhumation à lieu à Liesse le samedi suivant après-midi. Les infirmités dont il souffrait devaient fatalement l'emporter. Son successeur le remplaça avantageusement à Sissonne, jeune, actif et pieu, il joint les qualités d'un excellent prédicateur.
Le 15 janvier Monsieur le doyen fait paraître son premier bulletin paroissial qui fut bien accueilli des habitants. C'est une revue destinée à paraître le 15 de chaque mois et dont le coût pour ceux qui peuvent payer n'est que de 0,05 centime ou 0,50 pour abonnement d'un an. Cette publication ne peut que faire du bien dans la paroisse.
De plus il s 'applique à faire revivre les offices traditionnels de la messe du départ des jeunes gens de la classe ainsi que la messe de Saint-Eloi abandonnée de son prédecesseur.

 

L'église avant 1914
L'église avant 1914

 

L'église avant 1914

 

Ici se termine le document rédigé depuis 1894 par le président du conseil de Fabrique.

Fin du quatrième chapitre


Recherches aux archives : Marc BERRIOT - Jean-François MARTIN

Mise en page : P.H.


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© Site du Club Informatique Ademir. Dernière modification le 05/04/2020 à 14:19