Malheureusement, cette plaque a été dérobée au pintemps 2011. Si quelqu'un reconnait un jour cette plaque, merci de nous prévenir.
Le sissonne (Sissonne :
Nom masculin ou féminin) est un pas de danse. Saut vertical effectué après un plié et un appel des deux pieds, suivi d'une retombée sur un seul.
On distingue notamment :
Plusieurs disent pas de Si-Sol, voulant ainsi désigner le pas de Sissonne, inventé par Sissonne, maître à danser. (Source)
Pas de Sissonne, ainsi nommé du comte de Sissonne, contemporain de Louis XIV, qui en est l'inventeur. (Source-1) (Source-2)
Dans le livre de la Comtesse Dash, "Le Salon du Diable" paru dans la collection Michel Lévy en 1860 et Numérisé à la BNF, on peut lire à la page 77 :
Madame de Lameth (Henriette, dite la Belle Picarde, fille de Louis II seigneur de Sissonne), avait la plus grande réputation comme danseuse, aussi chacun admirait-il ses grâces. C'est une tradition dans la famille de Lameth qu'elle a inventé le pas de si sol, par corruption de son nom de Sissone.
Les danses sont très en vogue à la cour et apparemment Henriette de Roucy-Sissonne devait pratiquer ce pas avec aisance. Son nom sera resté attaché à ce saut.
En attendant,
entraînez-vous !
Pourrait-on dire qu'un saut sissonne, ne se fait qu'à l'heure de l'apéro ?
Marcel PROUST, dans "À la recherche du temps perdu édition 1919 tome 10.djvu/300" cite Sissonne :
Il y eut aussi des Saxons, comme en témoigne la fontaine de Sissonne (un des buts de promenade favoris de Mme Verdurin et à juste titre), ...
Il est vraissemblablement fait ici référence à l'origine de Sissonne, Sessonia, colonie saxonne créée sous Charlemagne près des sources de la rivière.
Le Président de la République Armand Fallières (1906-1913), partisan de l'abolition de la peine de mort, gracie systématiquement tous les condamnés à mort, la première année de son septennat.
La Commission du budget de la Chambre des députés vote la suppression des crédits destinés à l'entretien de la guillotine et à la rémunération du bourreau.
En novembre, un projet de loi abolitionniste est déposé à la Chambre des députés par le Garde des Sceaux Guyot-Dessaigne ; il ne sera discuté qu'en 1908.
1907.L'affaire Soleilland relance le débat sur la peine de mort dans la presse et l'opinion publique. Accusé d'avoir violé et assassiné la petite fille de ses voisins, Soleilland est condamné à mort le 24 juillet. Le 13 septembre, il est gracié par le président de la République Armand Fallières.
La presse parisienne suit l'affaire avec passion, d'autant que le projet abolitionniste n'a pas encore été voté. Le Petit Parisien, farouchement anti-abolitionniste, organise à l'automne un "référendum" sur la peine de mort, accompagné d'un "concours". Il en publie les résultats le 5 novembre 1907 : sur 1 412 347 réponses recueillies, 1 083 655 se prononcent en faveur de son maintien, 328 692 pour son abolition.
Le débat à l'Assemblée sur l'abolition en est irrémédiablement faussé. Malgré les plaidoyers de Jean Jaurès et d'Aristide Briand, la peine de mort, le 8 décembre 1908, est maintenue par 330 voix contre 201. Briand, garde des Sceaux, démontre pourtant que, pour la période allant de 1898 à 1907, où les présidents Loubet et Fallières gracièrent systématiquement les condamnés, les homicides ont chuté de moitié. Dès 1909, les exécutions reprennent. Plus jamais une assemblée parlementaire ne sera saisie d'une demande de suppression de la peine de mort jusqu'en 1981.
Source : ladocumentationfrancaise.fr
Nous avons retrouvé quelques-uns des "bulletins de vote" de l'époque : Les OUI ou les NON étaient envoyés au journal par le biais d'une carte postale dont nous reproduisons ici 3 exemplaires.
Les "NON" sont plus rares, mais on peut en trouver, la preuve :
Cartes postales : collection JM Melon
Mai et juin 2008, les éolienne qui seront installées entre Dizy-le-Gros et Montcornet traversent Sissonne.
Hormis les cartes postales que pouvaient envoyer les militaires présents au camp, ils pouvaient trouver dans les commerces des objets à envoyer ou rapporter à leur famille et amis.
En voici quelques exemples.
(Photos Laurent Feray)
(Photos Lucien Frévacque)
(Source Laurent Feray)
(Photo Laurent Feray)
Recherches et Mise en page : P.H.